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jeudi 30 juin 2016

Bacapana


aujourd'hui, je souhaiterais vous parler d'un très joli blog http://adoption-bacapana.blogspot.fr/, mais surtout de sa créatrice Zeu.
Elle y raconte en images, le parcours des familles adoptantes. Toujours juste, avec de l'humour, parfois aussi dans la peine, ses dessins parlent de ce que nos familles adoptives et adoptantes peuvent vivre. J'aime son imagination, son coup de crayon, les couleurs mais surtout le fond.

Aussi c'est assez naturellement que je me suis aussi intéressée à ses créations de faire part http://monfairepartadoption.squarespace.com/
et que j'ai choisi à l'arrivée de mon dernier enfant de lui faire confiance. Elle vous proposera un devis, discutera de vos gouts, de vos souhaits et puis vous proposera des maquettes. J'ai beaucoup aimé sa création pour nous, et d'ailleurs, je ne suis pas la seule, le faire part a beaucoup plu.

Elle peut aussi créer un poster de naissance, http://monfairepartadoption.squarespace.com/posters-naissance/
ou un poster du doudou de votre enfant http://monfairepartadoption.squarespace.com/sweet-doudou/

en bref, une artiste, avec beaucoup d'écoute et de douceur pour vous faire un projet sur mesure! n'hésitez pas à vous laisser embarquer dans son monde de tendresse

Nala

lundi 20 juin 2016

On a vu pour vous 3: Retour en Ethiopie (documentaire)



Le documentaire réalisé par Bernard Simon est à l'initiative de l'association Les Enfants de Reine de Miséricorde.

2009 : 17 jeunes d'origine éthiopienne, adoptés il y a une quinzaine d'années par des familles françaises, retournent dans leur pays de naissance avec l'association qui a permis leur adoption. Marie-Sélamé, Gabriel, Florence, Nebberu, Zéritu ... sont retournés pour la première fois en Ethiopie...

En adoption, il n'y a pas de règle : chaque histoire est différente. Ainsi, chacun de ces jeunes gens a vécu ce retour aux sources à sa manière, en fonction de son rapport à son adoption, à son histoire, à sa sensibilité.


Nous assistons à des retrouvailles (ou plutôt des rencontres) pour certains d'entre eux (avec des membres de leur famille biologique, parfois leurs parents) : retrouvailles qui sont pour l'un très timides et pour l'autre plutôt enthousiastes...

A travers les témoignages des jeunes qui s'égrènent tout au long du documentaire, on ressent toute la portée de ce voyage, toute sa signification. Ces jeunes gens ont pu marcher à la rencontre de leur histoire d'avant l'adoption et découvrir en même temps un pays et un peuple inconnus. Des rendez vous trop brefs, un séjour trop court, mais nécessaires.

Le reportage est complété, dans les bonus, par l'histoire de Zéritu, qui retrouve celle qui a pris soin d'elle quelques années avant son adoption. Le regard de cette femme est renversant. Ce supplément est sans doute la partie la plus forte de ce retour aux origines...

Un film essentiel, ponctué de sensibilité et de sourires.

mardi 14 juin 2016

On a lu pour vous 1 : La route sombre

La Route sombre, de Ma Jian 



La province du Hubei, en Chine, dans les années 1990. Meili est une jeune paysanne mariée à Kongzi, l’instituteur du village, lointain descendant de Confucius. Ensemble, ils ont une fille, mais Kongzi, qui veut à tout prix un fils pour poursuivre la lignée de sa célèbre famille, met à nouveau Meili enceinte, sans attendre la permission légale. Commence alors pour Meili un enfer où elle se voit contrainte de fuir avec son mari et sa fille dans une longue cavale vers le Sud, fuyant les foudres du planning familial…

Roman interdit en Chine (Ma Jian a quitté son pays au milieu des années 1980), « La Route sombre » est une lecture belle, mais dérangeante, inconfortable et parfois insoutenable. La tragédie de Meili, qui va aller de déchéances en humiliations, de violences physiques en violences psychiques -obligée aussi de résister aux assauts de son mari, obsédé par l'idée d'une descendance masculine- est le portrait d'une femme parmi d'autres, victimes de la barbarie et de l'absurdité des hommes et de leurs lois.

Ma Jian décrit sans concession le calvaire de Meili et de nombreux autres personnages qui semblent parfois en plein rêve (ou plutôt en plein cauchemar) éveillé. Tout en distillant, à travers le personnage de la jeune femme -elle qui aspire à être une femme et pas juste une « porteuse »- l'espoir d'une autre vie.

Roman sur les conséquences de la politique de l'enfant unique, « La Route sombre » est une lecture qui prend à la gorge.



Par « l’une des voix les plus importantes et les plus courageuses de la littérature chinoise contemporaine » (Gao Xingjian)